L'ALBUM ◇ REAL

Mélange de musique électronique, rock et orchestrale, porté par des témoignages audio, REAL est un voyage émotionnel qui invite à briser les silences autour de la santé mentale. À travers cet album, Swell Factory ouvre un espace d'expression à nos vulnérabilités.

Chaque titre explore une thématique liée à la santé mentale, du poids de la dépression à l'anxiété, en passant par la résilience. Ici, pas de chanteur mais des témoignages audio de personnes qui livrent leur vécu. Dans Picture of Myself et Confidence, des voix évoquent leur dépression. Sweet illustre la violence de la schizophrénie, de la froideur du diagnostic d'un médecin au témoignage désarmant d'une mère. 

Dans chaque morceau, l'approche se veut musicale, artistiquement sincère, sans misérabilisme, tout en assumant ce caractère documentaire et sa forte teneur émotionnelle. Le recours à des témoignages de vraies personnes, c'est aussi l'envie d'être connecté au réel. De près ou de loin, on y reconnaît toujours un peu de son propre vécu, ou celui d'un proche. 

REAL c’est une libération instrumentale et émotionnelle de nos fragilités, une tentative orchestrée de leur faire quitter les ténèbres et de les mettre en lumière.

LE GROUPE ◇ SWELL FACTORY

Emmené par les multi-instrumentistes Matt Bekkers et Dan De Ridder, Swell Factory nous plonge la tête la première dans une expérience musicale sensorielle, empathique et troublante. 

Comme une bande son des émotions, la musique de Swell Factory oscille de l'intime à l'exalté pour mettre en musique les aléas du cerveau et du cœur. Le duo allie instruments réels et virtuels, beatmaking, orchestrations, textures sonores et y incorpore des témoignages audio et de la création vidéo autour de thématiques spécifiques de santé mentale.

Des cordes sensibles aux beats rageurs, des pianos feutrés aux cuivres flamboyants, Swell Factory déploie une palette contrastée, de stimuli, en ruptures, en surprises. Une immersion à la fois abrupte et tortueuse, souvent lumineuse, dans les recoins de l'âme humaine.

LE CLIP ◇ PICTURE OF MYSELF

Un clip lumineux sur la dépression

> Sortie clip et single : 10/10/2024
A l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale

Plus de 750 millions de personnes dans le monde, soit 1 personne sur 10, sont atteintes de dépression ou de troubles anxieux*. Tout le monde connaît quelqu’un qui en souffre. Et pourtant on en entend peu parler. Le tabou social, le secret, la honte isole les victimes et les mure souvent dans le silence.

Swell Factory brise ce silence en musique et en images. Dès le début du clip Picture of myself, on est happé par le témoignage d'Eddy, diagnostiqué dépressif et victime de troubles anxieux. A l’image, une galerie de personnes se succèdent. Face caméra, les visages racontent leurs vécus, exposent leurs cicatrices. La musique électronique et orchestrale de Swell Factory fait éclater les émotions, les non-dits. Les regards se ferment, se crispent, affrontent, se détendent, s'éclairent.

* Chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

◇ EXTRAITS DE TÉMOIGNAGES AUDIO :

"Quand je pense justement à ceux qui m’entourent, c’est encore pire pour moi parce que je me dis que je leur fais du mal… En m’en faisant à moi, mais, alors, comme je leur fait du mal je me sens coupable de leur faire ça et ça me ronge davantage. Parce que, depuis que je suis toute petite, bon ben je cherche à plaire aux gens enfin, comme tout le monde, oui."  Claudine dans "Confidence"

"Prendre du recul et avoir une image globale de moi-même m’aide, à chaque fois que je me sens mal, à donner un sens à ce qui se passe dans ma vie dans ces moment-là. [...] J'ai l'impression de réaliser une partie de mon objectif sur terre et de continuer chaque jour à être la meilleure version de moi-même."  Eddy Kimani dans "Picture of Myself"

"Si on peut dire le mot “enfer”, c’est parce qu’on ne sait pas à quoi ça ressemble vraiment. Je n'aurais pas besoin de mourir pour y aller. Je suppose que je dois me dire que ce n’est pas grave au point que cela ne pourrait pas empirer. [...] Si je ne pouvais pas me raccrocher à cette pensée, je crois que j'aurais moi-même touché le fond."  Maman anonyme d'une personne souffrant de schizophrénie dans "Sweet"